Visites de châteaux en châteaux
Samedi 25 et dimanche 26 juin 2022, la Société Le Bugey a participé au week end organisé par PPA (Patrimoine des Pays de l'Ain) durant lequel il était possible de visiter plusieurs châteaux du Bas-Bugey. En effet, parmi la trentaine de membres assurant les visites, se trouvaient, à Musin, notre trésorière Béatrice Vettier-Bondot, au Palais épiscopal nos secrétaire et présidente Jacques et Cécile Lhéritier. Cette manifestation a remporté un vif succès. Rien qu'au Palais épiscopal, ou RCF a enregistré une visite, 120 visiteurs ont été dénombrés.
Sortie à Pierre Châtel et Saint-Jean-de-Chevelu
Mercredi 18 mai 2022, sous la direction de François Dallemagne et Bernard Kaminski, nos adhérents ont pu profiter de belles visites : Pierre-Châtel, château et chartreuse, énigmatiquement perché sur son rocher dominant le Rhône, mais aussi Saint Jean-de-Chevelu et la chapelle de Monthoux à la symbolique contemporaine et colorée près de laquelle une dégustation des vins du domaine Million-Rousseau a réjoui tous les participants.
Sortie à Chambéry
Vendredi 29 avril 2022, un groupe de nos adhérents franchissait la frontière du Bugey et entrait en Savoie. Une première escale fut la rotonde, bâtiment octogonal de la SNCF de 110 mètre de diamètre permettant la maintenance et le stockage de locomotives. Une visite guidée du château des ducs de Savoie, avant un concert de carillons termina la matinée. L’après-midi , visite de la ville puis conférence par le bâtonnier du Palais de justice achevèrent cette belle journée.
Excursion à Lyon
Mercredi 18 septembre 2019, un groupe de Bugistes a suivi une visite guidée dans le vieux Lyon, notamment dans les traboules du quartier Saint-Jean, l’Hôtel-Dieu récemment restauré et la maison des canuts à la Croix Rousse.
Attentifs aux explications au cours des différentes visites, les membres du Bugey ont été enchantés de cette journée.
Excursion à Annecy
Jeudi 11 avril, première excursion de l’année organisée par Béatrice Vettier-Bondot à Annecy.
Plus d’une trentaine de personnes sont montées dans l’autocar qui nous a conduit en premier lieu à La Balme-de-Sillingy au conservatoire national des cerisiers, en fleur à cette époque, puis à Sévrier chez le fondeur de cloches Paccard où nous avons assisté à la coulée de quatre cloches.
Après un repas à Annecy, c’est par une visite guidée du château que nous avons découvert ou redécouvert ce majestueux monument.
Un passage au musé de l’animation voisin du château a terminé cette très belle journée.
Voyage au pays de Romans, le 2 mai 2018
Partir au Pays de Romans depuis Belley suppose un peu de patience et un lever matinal pour parcourir, par de petites routes vallonnées et sinueuses, puis par l’autoroute, la distance qui sépare ces deux contrées. D’autant qu’une halte était prévue à Saint- Antoine- l’Abbaye pour couper ce voyage et visiter ce site particulier par son histoire et son ampleur.
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C’est en 1070, que Jocelin de Châteauneuf et son beau-frère Guigues Didier ont rapporté de Constantinople les reliques de saint Antoine. Elles furent déposées dans leur village, appelé alors « La-Motte-au-Bois ». Ces reliques passaient pour souveraines contre le mal des ardents (ou feu de saint Antoine). Ce dépôt fit changer le village de nom. Il s'est appelé d'abord Saint-Antoine-en-Viennois puis, plus tard, Saint- Antoine- l'Abbaye. Un pèlerinage s’instaure alors sur le site où l’on vient demander la guérison du « mal des ardents » bientôt dénommé « le feu Saint-Antoine ». Cette maladie qui fait tomber les membres gangrénés n’est autre que l’ergotisme provoqué par la moisissure de l’ergot de seigle.
Face à l'afflux de pèlerins, une communauté de frères séculiers connue sous le nom de compagnie charitable des frères de l'aumône, ou Ordre des Antonins, se crée et construit un hospice et une maison de l'Aumône à proximité d’un prieuré de bénédictins de l'abbaye de Montmajour (près d’Arles), venus sur place pour veiller sur les reliques du saint ermite.
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Notre guide-conférencière nous attend à l’entrée de l’abbaye. Elle nous présente en premier lieu les locaux dits des gypseries de l’abbaye récemment restaurés. Notre attention est effectivement attirée par une étonnante fontaine en gypse. Nos pas nous conduisent ensuite vers l’abbatiale elle-même. Sa magnifique façade flamboyante est plaquée sur la nef. Elle comprend trois portails surmontés d'une balustrade. Elle est profondément marquée par les dégradations dues au temps et aux dévastations du baron des Adrets, lors des Guerres de Religion. A l’intérieur, la nef de sept travées est accostée de collatéraux sur lesquels s'ouvrent 17 chapelles latérales de plan carré. Le chœur présente une élévation à trois étages. Il est couvert de trois voûtes d'ogives, occupé de deux rangées de stalles en menuiserie de noyer et fermé par un autel-mausolée contenant les reliques de saint Antoine. Une galerie de circulation (triforium) perçant les épais arcs formerets circule tout autour de la nef et du chœur à hauteur des fenêtres supérieures. La visite du logis abbatial clôture cette présentation.
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La ville de Romans est née de la fondation en 838, près d'un gué sur l'Isère, d'une abbaye par Barnard, archevêque de Vienne. Le nom de la ville qui se développe autour, à partir du XIe siècle, dériverait du nom de la première paroisse : Saint-Romain.
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Lire le compte-rendu en entier dans le prochain numéro de notre revue.